2018-05-03 Nouvelle piste cyclable wallonne à mourir de rire… ou d'autre chose
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2018-05-03 Nouvelle piste cyclable wallonne à mourir de rire… ou d'autre chose
Communiqué de presse des Cyclistes gonflés à bloc pour passer à l'action
Jeudi 3 mai 2018
Les cyclistes de Mons n'en croient pas leurs yeux. La piste cyclable qu'ils attendaient depuis des années à l'avenue Maistriau vient d'être enfin tracée le 28 avril. Toutefois, la Région wallonne ne s'est même pas donné la peine de réparer au préalable les innombrables nids-de-poule qui la constellent. Résultat: cette piste toute neuve, manifestement d'inspiration helvétique, ressemble à un morceau de gruyère garni de trous plus ou moins grands, qui permettent, les jours de pluie, la formation de charmants petits lacs suisses. Ajoutez à cela son revêtement complètement râpé, et on peut dire que cette piste est vraiment gratinée.
Une fois de plus, les cyclistes montois ont le sentiment que l'on se moque d'eux. Le problème, c'est qu'on se paie leur tête à la fois au propre et au figuré. En effet, certains des trous qui parsèment la piste sont tellement profonds qu'ils peuvent provoquer des chutes aux conséquences imprévisibles.
Pas plus tard qu'au mois de mars, les cyclistes gonflés avaient pourtant signalé le problème dans le cadre de leur newsletter rigolote adressée chaque semaine aux responsables. Au cours d'une action symbolique, toujours au mois de mars, ils étaient même venus sur place pour reboucher certains de ces trous avec du gazon et des fleurs.
Les défenseurs du vélo ne parviennent pas à s'expliquer que la Région wallonne et la Ville de Mons créent une piste cyclable qui risque d'envoyer les cyclistes à l'hôpital. Le comble est que ce morceau de l'avenue Maistriau est justement sur le parcours du "Safari urbain de la Capitale européenne de la blague cycliste", à travers lequel les cyclistes gonflés ont tenté de dénoncer avec humour les conditions de circulation des deux-roues à Mons.
Ne serait-il pas temps que la Ville et la Région se dotent enfin de l'organisation et des moyens humains et financiers pour entretenir leurs routes et créer des infrastructures de qualité? Au-delà, c'est d'une véritable politique de mobilité et d'une véritable politique cyclable dont elles devraient se doter.
Malheureusement, les choses ne sont pas près de s'arranger à Mons. Ce mercredi, les cyclistes gonflés ont en effet rencontré les responsables de la Ville de Mons et de la Région wallonne. Ils ont pu constater que ceux-ci semblent parfaitement s'accommoder du danger de mort permanent auquel sont exposés les cyclistes sur un nombre incalculable de routes montoises. Certes, ils regrettent. Ils comprennent. Ils déplorent. Par contre, ils ne semblent toujours pas décidés à prendre au sérieux les deux-roues. A part quelques mesures ponctuelles, disparates ou exécutées de manière lamentable, comme cette piste de l'avenue Maistriau, il n'y a aucun espoir de voir le vélo jouer un rôle dans la mobilité à Mons.
Fidèles à leur devise "I vaut mieux rire qué braire", les cyclistes gonflés ont décidé de prendre les choses avec humour. Ce jeudi 3 mai, ils inaugurent cette toute nouvelle piste dite "cyclable" à l'occasion d'un petit happening. C'est l'occasion de mettre en lumière l'aberration complète de cette infrastructure aménagée sur un revêtement complètement ravagé.
La piste cyclable s'ouvre ainsi par une dépression qui donne lieu les jours de pluie à la formation d'une petite mare, un endroit idéal pour faire barboter les canards et les petits bateaux.
Un peu plus loin, c'est un trou monstrueux qui attend les cyclistes en plein milieu de la piste. Il est paradoxal que ce soit à un endroit qui est censé améliorer leur sécurité que les deux-roues doivent redoubler de prudence pour éviter une chute. Plus loin, d'autres trous et ornières jalonnent le parcours. L'ironie de cet aménagement est que l'on a même repeint le fond des crevasses.
En Europe, Mons et plus généralement la Wallonie deviennent des exceptions, car partout ailleurs, les responsables prennent la question du vélo au sérieux et se donnent les moyens de la résoudre. Malgré les beaux discours, Mons et la Wallonie foncent droit dans le mur, les yeux rivés sur le rétroviseur et les solutions du passé. A l'approche des élections, ce sont tous les partis qui doivent entreprendre une réflexion et faire des propositions sérieuses sur la mobilité en vue d'engager le chantier qui permettra à Mons de devenir cyclable.
Jeudi 3 mai 2018
Les cyclistes gonflés inaugurent une toute nouvelle piste cyclable wallonne à mourir de rire… ou d'autre chose
Les cyclistes de Mons n'en croient pas leurs yeux. La piste cyclable qu'ils attendaient depuis des années à l'avenue Maistriau vient d'être enfin tracée le 28 avril. Toutefois, la Région wallonne ne s'est même pas donné la peine de réparer au préalable les innombrables nids-de-poule qui la constellent. Résultat: cette piste toute neuve, manifestement d'inspiration helvétique, ressemble à un morceau de gruyère garni de trous plus ou moins grands, qui permettent, les jours de pluie, la formation de charmants petits lacs suisses. Ajoutez à cela son revêtement complètement râpé, et on peut dire que cette piste est vraiment gratinée.
Une fois de plus, les cyclistes montois ont le sentiment que l'on se moque d'eux. Le problème, c'est qu'on se paie leur tête à la fois au propre et au figuré. En effet, certains des trous qui parsèment la piste sont tellement profonds qu'ils peuvent provoquer des chutes aux conséquences imprévisibles.
Pas plus tard qu'au mois de mars, les cyclistes gonflés avaient pourtant signalé le problème dans le cadre de leur newsletter rigolote adressée chaque semaine aux responsables. Au cours d'une action symbolique, toujours au mois de mars, ils étaient même venus sur place pour reboucher certains de ces trous avec du gazon et des fleurs.
Les défenseurs du vélo ne parviennent pas à s'expliquer que la Région wallonne et la Ville de Mons créent une piste cyclable qui risque d'envoyer les cyclistes à l'hôpital. Le comble est que ce morceau de l'avenue Maistriau est justement sur le parcours du "Safari urbain de la Capitale européenne de la blague cycliste", à travers lequel les cyclistes gonflés ont tenté de dénoncer avec humour les conditions de circulation des deux-roues à Mons.
Ne serait-il pas temps que la Ville et la Région se dotent enfin de l'organisation et des moyens humains et financiers pour entretenir leurs routes et créer des infrastructures de qualité? Au-delà, c'est d'une véritable politique de mobilité et d'une véritable politique cyclable dont elles devraient se doter.
Malheureusement, les choses ne sont pas près de s'arranger à Mons. Ce mercredi, les cyclistes gonflés ont en effet rencontré les responsables de la Ville de Mons et de la Région wallonne. Ils ont pu constater que ceux-ci semblent parfaitement s'accommoder du danger de mort permanent auquel sont exposés les cyclistes sur un nombre incalculable de routes montoises. Certes, ils regrettent. Ils comprennent. Ils déplorent. Par contre, ils ne semblent toujours pas décidés à prendre au sérieux les deux-roues. A part quelques mesures ponctuelles, disparates ou exécutées de manière lamentable, comme cette piste de l'avenue Maistriau, il n'y a aucun espoir de voir le vélo jouer un rôle dans la mobilité à Mons.
Fidèles à leur devise "I vaut mieux rire qué braire", les cyclistes gonflés ont décidé de prendre les choses avec humour. Ce jeudi 3 mai, ils inaugurent cette toute nouvelle piste dite "cyclable" à l'occasion d'un petit happening. C'est l'occasion de mettre en lumière l'aberration complète de cette infrastructure aménagée sur un revêtement complètement ravagé.
La piste cyclable s'ouvre ainsi par une dépression qui donne lieu les jours de pluie à la formation d'une petite mare, un endroit idéal pour faire barboter les canards et les petits bateaux.
Un peu plus loin, c'est un trou monstrueux qui attend les cyclistes en plein milieu de la piste. Il est paradoxal que ce soit à un endroit qui est censé améliorer leur sécurité que les deux-roues doivent redoubler de prudence pour éviter une chute. Plus loin, d'autres trous et ornières jalonnent le parcours. L'ironie de cet aménagement est que l'on a même repeint le fond des crevasses.
En Europe, Mons et plus généralement la Wallonie deviennent des exceptions, car partout ailleurs, les responsables prennent la question du vélo au sérieux et se donnent les moyens de la résoudre. Malgré les beaux discours, Mons et la Wallonie foncent droit dans le mur, les yeux rivés sur le rétroviseur et les solutions du passé. A l'approche des élections, ce sont tous les partis qui doivent entreprendre une réflexion et faire des propositions sérieuses sur la mobilité en vue d'engager le chantier qui permettra à Mons de devenir cyclable.
Re: 2018-05-03 Nouvelle piste cyclable wallonne à mourir de rire… ou d'autre chose
A chaque pluie, une mare se forme à l'entrée de la toute nouvelle piste cyclable. Elle fait la joie des canards et des petits bateaux, mais pas des cyclistes.
La même piste cyclable "flambant neuve" en gros plan. Le canard a le sourire.
Une nouvelle piste pour les pédalos et les canards. Les cyclistes gonflés ont décidé qu'i vaut mieux in rire qué braire
Une nouvelle piste cyclable, ce n'est pas tous les jours. Les cyclistes l'ont inaugurée en grande pompe (à eau) et avec des ciseaux géants.
Voici le genre de trous qui jalonnent la piste cyclable. Un piège pour les cyclistes qui se croient en sécurité.
Pour alerter les usagers, les cyclistes gonflés ont entouré les nids-de-poule et dessiné un triangle pour signaler le danger. Comme le cycliste est obligé de quitter la piste à cet endroit, les trous qui se trouvent à côté ont également été entourés.
La même piste cyclable "flambant neuve" en gros plan. Le canard a le sourire.
Une nouvelle piste pour les pédalos et les canards. Les cyclistes gonflés ont décidé qu'i vaut mieux in rire qué braire
Une nouvelle piste cyclable, ce n'est pas tous les jours. Les cyclistes l'ont inaugurée en grande pompe (à eau) et avec des ciseaux géants.
Voici le genre de trous qui jalonnent la piste cyclable. Un piège pour les cyclistes qui se croient en sécurité.
Pour alerter les usagers, les cyclistes gonflés ont entouré les nids-de-poule et dessiné un triangle pour signaler le danger. Comme le cycliste est obligé de quitter la piste à cet endroit, les trous qui se trouvent à côté ont également été entourés.
Article vers l'avenir
http://m.lavenir.net/login-premium?goto=/cnt/dmf20180503_01165720/les-cyclistes-gonfles-inaugurent-la-piste-gruyere/&articleid=dmf20180503_01165720
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