Les "Cyclistes montois gonflés à bloc pour passer à l'action" est un nouveau groupe d'action cycliste à Mons

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Les cyclistes gonflés à bloc pour passer à l’action

En résumé

Nous sommes un petit groupe de cyclistes montois. Nous réclamons un plan cyclable global, cohérent et financé pour notre ville. Nous poursuivons cet objectif en utilisant l'humour pour dénoncer l'absurdité des choix actuels de mobilité, changer les mentalités et tourner en dérision le manque de sérieux des autorités. Pour ce faire, nous privilégions les actions ludiques et médiatiques.

En détail

Les "Cyclistes montois gonflés à bloc pour passer à l'action" est un groupe d'action cycliste montois. Il est indépendant de tout parti politique et de toute autre association cycliste. Il roule pour la planète et pour les enfants, pour la liberté et pour le plaisir.

Les personnes de toutes tendances sont admises, mais les candidats à des fonctions électives sont invités à ne pas exercer des fonctions de représentation du groupe.

Objectif général

• Un plan cyclable global et cohérent pour Mons pour que le vélo puisse jouer pleinement son rôle
  
• Les moyens humains et financiers pour le mettre en œuvre.
  

Objectifs opérationnels
Pour atteindre cet objectif, son action vise principalement :

• Mettre en évidence l'absurdité des choix politiques actuels, qui ne cessent d'amplifier le tout-à-la-voiture
  
• Changer les mentalités
  
• Lutter contre le manque de sérieux et la paresse intellectuelle des autorités (et des citoyens) qui ne parviennent pas à s'imaginer à quel point le vélo peut aider à résoudre les problèmes de mobilité de Mons
  
• Jouer son rôle de citoyen en s'amusant.
  

Éléments de la stratégie

Un plan global pour que chaque initiative soit efficace
Les cyclistes gonflés demandent l'adoption à Mons d'un véritable plan cyclable (ou l'ébauche d'un tel plan), doté d'un programme, d'un échéancier, de budgets appropriés et de critères d'évaluation de son incidence. Tout le reste découlera et dépendra de cette approche rationnelle et structurée de l'objectif à atteindre.  

Pas de palabres sur les points de détail
Nous n'avons pas le temps ni les ressources pour entrer dans des discussions de détail sur tel ou tel aménagement, en particulier parce que cela ne sert à rien tant qu'un plan d'ensemble n'est pas adopté. Nous savons bien que sans une politique globale et cohérente, nous risquons fort de perdre notre temps à négocier des petits aménagements disparates et sans suite qui n'auront aucun effet sur la pratique du vélo.

Faire les petites choses pas chères, mais aussi les aménagements coûteux
Une telle politique implique de faire toutes les choses qui ne coutent pas cher (comme prendre soin au jour le jour des infrastructures, boucher les trous, repeindre les pistes cyclables, etc.), mais elle exige également des investissements conséquents : des pistes en site propre, des tunnels, des passerelles, des parkings sécurisés en ouvrage, etc. Cela va coûter de l'argent parce que Mons a 40 ans de retard.

Ce sont les autorités qui doivent convaincre le citoyen de rouler à vélo
Nous voulons que les autorités se donnent pour mission de convaincre les citoyens d'enfourcher leur vélo et fassent tout ce qu'il faut pour y parvenir. Les associations cyclistes sont là pour les aider à le faire, mais ce sont les pouvoirs publics qui doivent assumer la responsabilité de la promotion du vélo.

Le financement de ces revendications : réserver au vélo 50 % des budgets destinés aux voitures pendant 5 ans.
La Région wallonne et la Ville de Mons dépensent pratiquement 100 euros pour la voiture quand elles en dépensent 1 pour le vélo. Pour rattraper les 40 ans de retard à Mons, il est indispensable d'équilibrer ces budgets, par exemple en consacrant au vélo 50 % des budgets destinés aux parkings que la Ville prévoit de construire pour les automobiles. Ces parkings ne feront qu'attirer plus de voitures en ville, alors qu'avec le même montant on peut attirer bien plus de vélos.

Faire en sorte que les autorités écoutent les autres organisations cyclistes
Les autres organisations cyclistes se chargent très bien de représenter les cyclistes, de fournir des services aux cyclistes débutants ou chevronnés, de porter leurs revendications et de dialoguer avec les autorités. Le problème est qu'on ne les écoute pas et qu'on ne donne que des suites dérisoires à leurs revendications pourtant modestes et prudentes. Les Cyclistes gonflés ne veulent pas donc se substituer au Gracq, à Pro Vélo ni aux autres organisations cyclistes.


Activités

Les actions du groupe sont essentiellement ludiques, spectaculaires et pétulantes. Elles ont généralement un caractère symbolique. Elles sont destinées à interpeller les autorités et la population.
Nos actions doivent avoir un impact immédiat et puissant sur les mentalités. Pour cela, nous utilisons essentiellement l'arme de l'humour.
La réalisation de nos actions doit rester un plaisir pour nous et ceux qui y assistent (directement ou via les médias).
Dans son fonctionnement, le groupe essaie de minimiser au maximum les procédures, les réunions et les tâches administratives.

Ce que les cyclistes gonflés ne font pas (et que d'autres font très bien)	Ce que les cyclistes gonflés font
Représenter les cyclistes	Agir pour défendre les cyclistes
Devenir une association la plus imposante possible pour peser dans le débat	Rester petit pour agir vite et bien
Convaincre les autorités d'agir pour le vélo	Dénoncer et ridiculiser l'inaction des autorités
Promouvoir la pratique du vélo	Obliger les autorités à promouvoir la pratique du vélo
Mener une réflexion et un travail de fond en faveur du vélo	Privilégier l'efficacité et le plaisir de l'action
Entretenir un dialogue avec les autorités	Maintenir la pression sur les autorités

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